lundi 28 août 2006

Justice féminine

Intéressant ce bar. Il y a toutes ces filles. Si innocentes… Jamais je ne pourrai me lasser de l’odeur de leurs chattes bien fraîches. Jamais. Un pervers ? Moi ? Mais non, c’est juste l’instinct animal qui ressurgit Darling. Un délice : au fur et à mesure que j’avance, je vois mes proies de plus en plus nombreuses. J’hésite. Laquelle choisir. C’est délicat. Il y a des paumées qui me font bander de partout. Comment toutes les satisfaire ensemble ? Il est difficile de n’être qu’un homme. Je ris. Tiens. Cette jeune demoiselle à la larme encore humide au coin de l’œil. Quel personnage endosser pour la réconforter ? Et si j’étais ce dandy naïvement amoureux de toute femme, au passé sombre et torturé ? Ca marche à tous les coups, oui. Je la salue, et lui passe un mouchoir. Elle sent probablement l’intérêt que j’ai pour elle. Enfin pour elle... Ce corps est si petit, si fragile. Je l’étreindrais bien de mes couilles. Elle se laisse avoir facilement. J’adore ce genre de proie. Facile mais difficile à négocier. Les cérébrales, c’est mon jeu préféré. La chasse… Peut-être pour ça que les nymphomanes ne me font aucun effet. Je ris encore. Je l’emmène ma nouvelle compagne d’un soir. Elle sera mienne cette nuit, il le faut. Elle renifle le sexe à des kilomètres. Je veux me mettre en dedans. Sentir sa chair contre la mienne, goûter avec sa langue, que mon pénis goûte à ses lèvres. Elle s’assoit sur le lit. Comme prévu. C’est d’un typique. Mais au moins, je sais que mon plan se déroule bien. Au bout d’une demi-heure que son chagrin me pèse, caché derrière toutes mes réserves de patience, j’arrive enfin à l’allonger. Elle a des seins magnifiques. J’en mangerai. Je la déshabille et elle se laisse faire. Toujours avec son air faussement pudique et naïf. Oh ce que j’aime quand elles font semblant d’être naïve et qu’après ce sont de vraies chiennes. Surtout le moment où elles se décident à assumer leur instinct bestial. Je respire discrètement sa culotte. Je vais la manger cette pute. Elle prend plaisir à ce que je me serve en dessert de ce qu’elle mouille entre ses jambes. Elles les écartent d’elle-même encore et encore ses cuisses bronzées juste ce qu’il faut. Je bande tellement dur que j’ai la bite qui va se briser. Il faut absolument que je me la fasse. Je remonte lorsqu’elle a joui. Et en gueulant en plus qu’elle jouit. J’aime quand elles braillent. Elles hurlent comme si rien n’était mieux au monde. Probablement que c’est le cas. Oh nom de dieu, ce que c’est bon. Elle est chaude à l’intérieur. Chaude et tellement excitée qu’on pourrait y mettre n’importe quoi, ça s’enfoncerait tout seul. La garce ! Elle m’attrape par les cheveux ! J’adore les sauvageonnes. Je suis vraiment tombé sur un gros coup. Je ne regrette pas. Je pense à l’odeur de sa culotte. Je renifle mes doigts pendant que je la baise. Je lui mords le cou. Elle me griffe le dos. Féline en plus. Putain, elle est tellement bonne que je vais jouir tout de suite. Je sens mon foutre se mêler à sa liqueur vaginale. Putain ce qu’elle est bonne cette conne ! J’ouvre les yeux, faut que je la regarde une dernière fois avant de partir. J’vais pas rester mille ans non plus.

Qu’est-ce que ce couteau fait dans ma poitrine ?

Musique, Amour et Violence

Elle s’était décidée à aller à ce concert. Ce sont ses amis qui jouent. Son meilleur ami et le reste de la bande. Elle scrute l’endroit, cherche des gens qu’elle connaît mais ne trouve pas grand monde d’intéressant. Ils ont déjà commencé à jouer mais le meilleur reste à venir. Elle se mêle à la foule. Beaucoup de gens sont venus pour les voir jouer. Son ami se déchaîne à la guitare. Elle est vraiment fière d’eux. Elle sait qu’elle est toute seule et cette solitude la pèse mais malgré tout elle ressent comme une énergie qui la transporte. Elle se sent comme portée par quelque chose de magique. Un moment fort du concert. Elle décide de faire un petit slam, portée par des inconnus, ressentir la moindre vibration de chaleur de leurs mains sur son corps, transportée et comme acclamée. La musique est calme pendant qu’elle est en l’air. Ils n’osent pas la redescendre cette petite princesse mystique, habillée étrangement. Probablement qu’ils ressentent son calme. Ce qu’elle ne savait pas c’est que dans la foule, il y a un jeune homme. Un jeune homme fasciné par sa présence et par son aura. Il se sent connecté à elle alors qu’il ne connaît pas son prénom. Il tente de se diriger vers elle. Il veut la toucher aussi. La divinité entre à portée de main. Elle passe au-dessus de lui. C’est le moment. Un larsen. Voilà le moment qu’il attendait. Elle se vide de son essence, elle badigeonne tout le monde. Le groupe voit tout en rouge ce soir-là. L’amie de Ben est dans les bras de deux jeunes hommes. Des punks de 21 ans qui ne comprennent pas ce qui s’est passé, qui l’ont fait redescendre et l’ont recueilli. La musique s’arrête. Elle s’est éteinte pendant son couplet préféré, dans les bras d’un public qui aime ces mélodies qui l’ont inspiré à aimer Ben en secret. Elle s’en est allée avec son cœur brisé de l’avoir vu la semaine dernière avec une copine de classe. Ben n’arrête pas de hurler. Il a laissé tomber sa guitare à terre, cassant le manche. Il l’aimait aussi. Ces histoires de sentiments cachés, c’est typique. Et ça, Alexandre le sait bien. Peut-être est-ce le plus grand service qu’il aura rendu à ce trouillard que de lui avoir enlevé son amour de jeunesse pendant le concert le plus attendu de cette année. Alexandre a goûté le sang de l’imprudente. Comme beaucoup qui ne s’étaient pas tout de suite rendus compte que ce n’était pas de la transpiration qui suintait de la jeune femme. Rock, amour et violence, se dit Alexandre… Ca manque de sexe tout ça.
A priori, la soirée d’Alexandre ne fait que commencer.