dimanche 13 juin 2004

Humeur : Hadrien

Le temps coule, les nuages continuent leur chemin et nous, nous avançons encore et encore à reculons. T'en as pas marre de ne pas savoir où tu vas ? Parce qu'en ce moment, je le sens que ma planète a du mal à tourner. Hadrien me le fait sentir. Il souffre réellement en moi. Il hurle tout ce qu'il peut en espérant que ça la ramènera mais il sent bien qu'il n'y peut rien.
Dis moi juste une chose, est-ce qu'on s'en sortira ? Tu peux vraiment me faire cette promesse ? Celle d'un espoir futur, d'une résolution presque heureuse, d'un avancement ? J'en suis presque à souhaiter une tuile. Hadrien regrette. Sarah espère et Alexandre ne comprend pas. Je ne comprends pas. Tu pourrais m'aider à comprendre ce qui m'arrive ? Pourquoi ces gens ont élus domicile dans ma tête ? Pourquoi Hadrien a affecté mon cœur ? Il me pourrit les yeux et Sarah crache des doutes. J''ai besoin d'une canne pour avancer. Je ne te demande rien. Je veux juste savoir que toi, tu vas avancer pour moi. Que tu ne renonceras pas. Pour moi.
On était au bord du lac la dernière fois avec les trois. On se promenait. Enfin concrètement j'étais seule mais lorsqu'on rêve assez fort, nos rêves sont réels. C'est l'avantage à être fou. On se promenait donc au bord de ce lac. Hadrien souriait encore. Mon dieu, j'en pleure d'y repenser. Sarah restait à côté d'Alex. Ils marchaient juste. Le long du lac. Et je me suis arrêté. On est donc allé s'assoir, les pieds dans l'eau. J'ai eu un pressentiment affreux, comme la première fois. Est-ce que j'aurai pu aider Hadrien ? Il me regardait avec toute l'affection qu'on porte à sa meilleure amie. Il me regardait et j'ai eu de la peine pour lui mais je ne savais pas pourquoi. Hadrien est venu s'assoir à côté de moi. On est restés silencieux tous les deux pendant que les deux autres s'amusaient à effrayer les canards et les cygnes. L'avantage avec le froid hivernal, c'est qu'il n'y a personne qui vient se frotter à toi, que tu peux t'incruster dans un paysage sans erreur.
J'ai besoin d'aide. Je le sais. Je ne sais pas à qui appartient cette larme. Je ne me rappelle pas pourquoi ils ont fait ça. Je ne sais pas ce qui s'est passé dans cette chambre. Je me rappelle juste de ces pleurs. Je me rappelle de cette moquette sur laquelle il était assis. Je me rappelle du regard de sa soeur. Je me rappelle de la chute, du bruit, du sourire. Je me rappelle du balcon. Je me rappelle de cette putain de fenêtre, je me souviens parfaitement du dernier regard qu'elle nous a adressé avant de disparaître. Hadrien l'a perdue mais à la longue je me demande si moi aussi je ne l'aurai pas perdue. Lui a perdu sa raison, son sang-froid, son immortalité. Aurai-je perdu quelque chose d'aussi important et vital pour moi ?
J'avais tord. Je ne suis pas assez forte pour les porter tous les trois. Regarde dans quel état il est. Il n'arrive même plus à respirer tellement la douleur est grande. Regarde le mon fils. Mon petit garçon. Regarde le s'effondrer sur ce mur en se tortillant de douleur. Et regarde moi. Moi, je souffre pour n'importe quoi, pour du vent, pour quelqu'un qui n'existe pas.
C'est un transfert ma chère patiente. Je te jure, je le jure, je jure que le prochain à m'appeler sa chère patiente, je lui fais subir le même sort qu'à cet enfoiré dans ce putain d'immeuble.
Mais n'empêche ? Aurait-il tort ? Il faut chercher. Il faut qu'on arrive à trouver. Je ne sais pas où exactement le temps s'est effacé. Je ne sais pas non plus quand tout s'est envolé... Tu veux bien hurler avec moi ? Je ne suis pas sure d'y arriver seule ?
- J'ai peur...
- Mais non... Respire à fond et plonge au dedans.
- Mais ! ...
- Discute pas.
- Et si jamais elle se réveille ?
- On s'en fout, de toutes façons, elle est foutu.
- Arrête tes conneries ! Tu m'as dit qu'elle aurait rien !!!
- Avec un trou dans la poitrine ? T'es naïf ! Allez, finis l'boulot bordel et on s'casse.
- Mais arrête ! Faut qu'on répare ! On peut pas faire ça !
- Achève ! De toutes façons, je te dis c'est trop tard !
- Mais tu te rends compte de ce qu'on risque ?
- Ouais, mais avoue que ça vaut le coup ! Ca te plaît non ?
- Mais ...
- Bon, écoute, de toutes façons, c'est fini pour elle alors tu y vas et après on se casse.
- On pourrait maintenant ?
- Non ! Tu finis. Je passe après toi, comme on a dit et on se casse.
...
..
.

- C'est trop bon... Il m'en faut une autre.

Trahison et Vengeance

Tu l'as mérité...

Ne nie pas. Vous êtes tous pareil. Vous prenez le meilleur de votre voisin pour l'enfoncer ensuite. Tu as pleuré dans mes bras pendant des mois et quand j'ai eu besoin d'aide, tu m'as donné le rasoir pour m'ouvrir les veines.

Et lui... Tu ne le reconnais pas parce que je lui ai redonné un visage miroir de son âme mais c'était ton meilleur copain... Je l'ai aidé à déménager, l'ai accompagné faire ses corvées, l'ai soutenu lorsqu'il a divorcé et il m'a oublié. Je suis partie une semaine et il m'a oublié.

Et elle... "Je vais pas y survivre ! Je vais pas y survivre !" Tout ça parce qu'elle s'est fait mettre en cloque par un violeur... A se trimballer en minijupe dans ce quartier alors qu'elle habite même pas là-bas, fallait pas s'étonner ! Mais jusqu'à maintenant, je ne l'avais jamais jugée... Pourquoi je lui ai arrachés les entrailles ? Pour la purifier, voyons... C'est ce qu'elle voulait, non ? Après l'avoir aidé à surmonter son avortement, l'avoir présenté à mon frère, mon propre frère ! Ca l'a pas empêcher d'aller raconter à tout le monde les pires des horreurs sur mon compte tout en se donnant l'image d'une jeune femme sans histoire... S'ils avaient su pour la cocaïne dans son sac...

La trahison est une chose qui vous réduit à néant... Qu'est-ce qui te semblera pire ? Dis moi ? Tu as toujours eu des complexes sur tes poignées d'amour, c'est ça ? On va s'occuper de ça.


...


Tes yeux, tu ne les as pas beaucoup aimé non plus... Et ton nez, si tu te l'aies fait refaire quand t'avais 18 ans... J'aimerai voir l'ancien... Peut-être que si j'enlève ça... Ah non. Tant pis. Arrête de hurler... Tiens, oui, tu parlais trop... Ne bouge pas ! Aaaaahhhhh ! Grave erreur razemote... En plus de ta langue, je vais m'arranger pour que tu vois ta bouche édentée avant de mourir... Et puisque tu vas mourir jeune finalement, je vais dessiner des rides sur ton visage...


...


Je suis douée en dessin, n'est-ce pas ? Je suis ravie que tu partages mon opinion.
En espérant que dans ta prochaine vie tu penses un peu plus aux autres qu'à toi-même...
Goodbye Fucker...

Efface-toi

Habille toi comme ça. Ça te va mieux je trouve. tu n'as aucun goût, c'est normal que ça ne te plaise pas. Et puis arrête de pleurer, tu es encore plus hideuse qu'avant. Tu te rends compte de la chance que tu as ? Qu'un mec comme moi s'intéresse à toi ? Tu es vraiment égoïste. Arrête de pleurer je te dis ! T'es vraiment pitoyable. Et puis pour te faire pardonner, tu me feras ça. Oui, comme fait la dame sur la photo. Et tu ne dis rien. Ne me désobéis pas. Si tu as mal à la nuque, c'est que tu l'as cherché. Tu n'avais pas à me dire que je ne suis pas ce qu'il y a de mieux pour toi. Personne d'autre n'avait le courage de s'occuper de ton cas. Oui, parce que tu es un cas ma pov' fille... Et je me trouve courageux de te dresser... Enfile ce haut. Il moule tes seins, j'adore ça. L'eau est peut-être froide mais ça te rend à peu près bandante. Arrête de pleurer je te dis ou tu auras mal ailleurs que dans la nuque. Fais comme sur la photo je te dis et arrête de protester. C'est bon pour les femmes, les vraies. Et tu iras le dire à qui que je te malmène ? A tes amis ? Tous aussi stupides et dénués de cervelle que toi ? A ta mère ? Cette pauvre femme incapable de voir que je suis plus beau que qu'elle pouvait souhaiter pour toi ? A ton père ? Ton père m'aime bien. Tu es à moi. Alors tais toi, arrête de pleurer, accroupis toi et fais ce que je te dis.

De toute façon, tu le sais que je suis meilleur que toi.

Forget my Names, Erase the Page

Tu es plus important à mes yeux que mon propre frère.

Écoute moi. Je me suis réveillé un million de fois avec cette couronne de glace. Je me regarde dans le miroir, j'essaie de l'enlever. Je n'y arrive pas. Je ressemble toujours à cette chose si hautaine et parfaite que tout le monde voudrait avoir au fond de soi. Il n'y a que toi qui ait la capacité de me l'enlever. De me rendre humaine.

Écoute le. Ce trou dans mon corps. Il est béant et il me fait pleurer. J'ai les pieds plus souple. C'est normal pour les créatures de mon espèce. Touche ces choses dans mon dos. A quoi servent-elles à ton avis ? Et mes mains... Si fines. J'ai l'impression de les briser. Mon souffle est végétal. Ma vision est féline. Mes pensées aquatiques. J'entends respirer l'âme de ce monsieur. De cette dame aussi. Allons parler à cet enfant.

Écoute les. Ils ne cessent de gémir. Ils souffrent. Ils habitent là dedans et tout autour. Fais les sortir, je ne m'entends plus penser. Parle moi, concentre mes pensées sur les tiennes. Cela fonctionne d'ordinaire. Aide moi, ça ne suffit plus, ils continuent de hurler. Brise le miroir, pitié ! Libère moi ! Je t'en prie ! Prends ça. Tiens le fermement. Ne pleure pas. Ne pense pas à ça. Je reviendrai mais laisse moi avoir la paix. Appuie.

Cut the line

Tu as du sang sur les mains.
Tu ne vois pas ? Il y en a par terre.
Pourquoi fais-tu ça ?
Tu aimes le goût dans ta bouche ? Cet instant d'émotion mécanique et humaine. Tu ressens la peine autrement que dans ton coeur ?
Ca te calme. Tu as aiguisé l'arme auparavant. C'était prémédité. Tu y as réfléchis. M'en parler aurait-il pu te faire changer d'avis ?

9.

Tu t'obstines dans ton geste. Les gens te jugent. C'est mal. La destruction d'un être, "ce n'est pas bien".

Meurtrière !

Tu y as pensé ? Mais bien sûr que tu y as pensé. Mais comme d'ordinaire tu t'en fiches, aujourd'hui encore tu mets un point d'honneur à ne faire que ce qui te fait plaisir...
Ce qui te fait du bien ? Tu es un peu perverse tout de même. Tu risques gros avec tes bêtises.
Que vas-tu faire maintenant ?
Nettoyer ?
Depuis combien de temps pratiques-tu ces malices ?

9.

Quelqu'un le sait ?
Non. Bien entendu, tu te ferais enfermer. La folie t'emportera et tu n'auras plus rien. Pourquoi dis-tu que ça te soulage ?
Ca te libère ! Du poids de ton... infortune. Et la nôtre?
Je ferais comme toi quand j'aurai moins peur de la suite. Non je ne pense pas que tu n'as pas de morale. Je pense juste que ce n'est pas bien, qu'il a d'autres solutions.



S'il te plaît, arrête de te couper les bras.

Fantasme et Désillusions

Il portait la cravate, mesdames et messieurs. Il portait admirablement bien la cravate. Son col de chemise me faisait frémir. J'en oubliais mon âge, ma ville, mon amant. Son côté pervers mais propre sur lui m'attirait. Le visage aux joues bouffies. Mais pas trop quand même car il a beau être jeune, c'est tout de même un homme. Un homme impulsif.
La fragilité de son art, l'obscurité de ses yeux pourtant si clairs, le touché métallique de ses doigts d'ange, c'était ça qui le différenciait des autres. Avant que...
Les fantasmes sont toujours plus intéressants que la réalité. On les change, on les modifie selon l'envie. Si on veut qu'il s'appelle Jake, on l'appelle Jake, si on veut qu'il aime le rock, il aime le rock. Pourtant la vérité arrive en pleine gueule. Et il ne s'appelle pas Jake, et il n'aime pas le rock, et il adore aller aux concerts seuls, et il aime la photo mais ça on le savait, et il aime les femmes, et il les possède, il les dévore, et je ne suis pas la seule à être sur son carnet de chasse car non, il n'est pas si romantique, et même qu'il n'est pas si doux, il agresse mon être.

Le voyeur est un être pervers qui vit sa vie par procuration, mais sa vie imaginaire n'est-elle pas plus belle et plus heureuse que la nôtre, si limitée par le réel, par la vérité des choses, par le Monde ?

Une photo qui traîne sur mon mur et tu es là. Il existe dans ma mémoire le monstre qui hante mes nuits, qui me viole et me torture.

Princess not Doll

Pas de danses alambiqués. Démarches cadencées. Petits sauts espacés.

C'est ça qu't'appelles faire la cour à une dame, vieux Charme ?

Allons allons, donne moi envie, donne moi des rêves, donne moi ta voix, donne toi.

Fais moi tourner, prends moi l'âme, pervertis moi, envoûte moi. Transforme moi en ce personnage féminin qui te plaît tant et qui me tente à la simple vision de tes yeux.

Putain, attache moi le poignet ! J'suis bonne ? J'te dérouille ma poule. J't'emmène au pays des merveilles et tu vas voir qui va vouloir renifler l'cul du lapin blanc !

Qui t'as dit que tu avais le droit de me regarder ? Tu m'exaspères, t'espères. Que dalles mon chou, retourne vivre avec Cendrillon. Je te regarderai moisir avec elle dans la poussière. Saigner avec ton balais routinier. Je m'casse. Plein le cul de te voir t'encroûter dans ta merde... T'as beau avoir une belle gueule et un beau cul, t'as pas le cran et la culotte qui te permettrait de me survivre.

Retourne jouer à la Barbie avec GI Joe.

Poupée de cire, poupée de...

Viens dans mes bras. J'ai envie de te sentir respirer tout contre moi. La douceur innocente de ton âme enfantine me fait du bien. Ton aura naturelle me calme et me rassure. Je ne suis plus un monstre quand tu m'enlaces. Tes cheveux de soie sont si doux au toucher... J'aimerai pouvoir en garder une mèche toujours avec moi comme pour sentir ta présence dans ma poche. Tu ne m'en veux pas ? Je suis trop brutal ? Je ne devrai pas dire des choses comme ça. Pour moi, tu resteras toujours auprès de moi. Même lorsque tu t'énerves et que tu cries après moi. Je t'aime. Je te veux. Je te désire plus que tout.
Oh ma chère et tendre amour... Tu te rappelles à la piscine, quand je veillais sur toi ? Je te regardais avec tellement d'attention. Amoureusement, chacun de tes gestes décomposés au gré de mon humeur. J'aurai voulu que cela dure.
Je t'ai surprise la première fois que je t'ai enlevé au monde banal. Tu ne t'attendais pas à tant de fougue de la part d'un homme aussi mur que moi. Ma voiture n'était pas confortable. C'est vrai qu'on n'est pas très à l'aise à l'arrière... Mais avoue que c'était sympathique...
J'adore nos balades en forêt. Quand on se cache parmi les arbres. Tu cours si vite ! Tu te rappelles quand tu avais déchiré ta robe dans ta folle élancée. Tu étais si belle. Tu me surprends à chaque fois quand tu t'époumones... On y croirait presque. Tu n'aimes pas ce que je te dis mon amour ? Tu ne dis plus rien. C'est encore ton cou qui se détache... Ce scotch décidément...

Pâte à modeler

Ta robe glissait et suintait. L'assassin t'a couverte d'une jolie couleur. Arbore ce fleuve délicat. Découle vers l'avenir. Le Rien. Quelle douceur de te voir mourir. C'est délicieux même. Tu n'es plus rien qu'une fleur qui perd un à un ses pétales. Si belle, si serpentine. Tu tords ton corps. Tu l'enrobes de ta douleur, de ta peur, de ta peine. J'en mangerai de ces images. Tu me donnes l'envie, l'amour, la grâce. Ma muse meurt. Ma belle et douce... Je te ferai l'amour quand tout sera fini. Cette odeur métallique de sang... Je t'aurai éviscéré moi-même si j'avais su que c'était si lourd de sens et de magnificence.


La rage au corps, tu voudrais te venger. Tu ne me vois même pas. Tapis dans l'ombre, je suis l'âme de l'ange qui t'emporte petit à petit. Je t'enferme dans mon appareil. Tu es mienne. Tu m'appartiens désormais. Te lécher jusqu'à nettoyer tes plaies. Cette idée est une obsession. Tu meurs et je te désires en moi, à l'intérieur. Tu vivras dans mes veines. Réajuster l'imper'. Une bosse se forme dans mon bas. Les yeux qui s'éclairent à te voir souffrir et crier. Oui. Crie. C'est si bon de t'entendre, j'en craquerai une allumette, j'en attacherai tes poignets, je t'enfoncerai je ne sais quoi.


Tes tout petits doigts. L'illusion de la maturité trahit par tes mains. Par l'usage de ton outil artistique. Enfonce les en toi. Dans cette plaie béante. Tes tout petits doigts. Tes joues, les plus câlines que j'ai pu toucher. Celles qui se frottaient contre mon visage cet après-midi.


Il pleuvait. Je t'ai donné un coup. tu m'en veux. Je t'ai rattrapé. Je voulais te faire mal mais je ne voulais pas que tu m'en veuilles. Je me suis excusé. Je t'ai menti. J'aurai voulu te déchirer le corps. Tu ne m'a plus voulu chez toi. Ton dos était si mou. Comme de la pâte à modeler. Je prenais mon pied à te le tordre. Tu n'osais rien dire. J'ai accordé de l'importance à ta respiration. J'aurai voulu te punir, vilaine petite salope. Mais tu n'avais rien fait. C'est peut-être pour ça que je t'ai baisé le dos.


Tu ne sais toujours pas que je ne suis pas le prince charmant ? Je t'utilise. Je m'en veux. Je te hais. Je te veux. Je me hais, rien de mieux... Mais grâce à toi, pas trop. La douceur est un luxe que je ne peux t'offrir. Maltraitance et castration clitoridiennes. Je t'aime dans la douleur, dans la peine, dans la destruction et dans les cris qui te déchirent la voix quand je te touche.


J'enfonçais alors les dents de mon instabilité dans ton petit cou si pur et sain. J'ai croqué à l'infinie sagesse de l'innocence. J'exorcisais quelques minutes mon âme malade de ne pas savoir pourquoi je fais tout ça.