vendredi 28 juillet 2006

Marla, bras droit de l'Equation

Bonjour.

Je m'appelle Marla et je pense que je vais te pourrir la vie. Je t'observe depuis plusieurs mois et j'en ai conclus que tu étais l'être le plus minable, le plus odieux et le moins respectueux que j'ai jamais rencontré.

Je t'ai vu écraser d'un geste une armée de jeunes femmes. Je t'ai vu trahir des gens, trahir tes propres amis, trahir ta famille. Tu ne crois en rien, et je pense qu'au plus profond de toi, tu ne crois même pas en toi-même. Tu t'accroches à la moindre chose qui pourrait te flatter et te persuader que tu es un véritable être humain... avec un coeur. C'est beau ce que tu fais... Mais en y regardant de plus près, rien n'est de toi. Tu ne fais que recycler le moche pour l'expulser au plus court chemin de ton cerveau. Trois doigts plus tard, ton art pour pauvres est accessible à tous... Que dis-je, à toutes.

Aucun respect pour toi donc, ni pour tes amis que tu estimes minables lorsqu'ils te donnent des discours contraires à ce que tu aimerais entendre. Tu les juges grossiers de se mêler de ta vie parce qu'ils t'apportent quelques conseils. Les gros lourds qui devraient te laisser vivre ta vie de minable que tu aimes jouer. "La vie est un jeu"... Accepte de perdre. Plus vite tu auras compris que ta jauge de vie n'est pas éternelle, plus vite tu admettras que certains enemis peuvent être plus cruels que toi.

" Bonjour, je m'appelle Marla, j'ai 20 ans et je suis porteuse d'une maladie rare.
Bonjour Marla.
J'ai une maladie qui peut infecter les femmes. Sexuellement. Je ne suis pas homosexuelle mais si je couche avec un homme sans protection, il devient porteur à son tour et risque de transmettre la maladie à ses partenaires féminines sans jamais le savoir. J'ai été soignée lorsque j'étais plus jeune mais je serai toujours porteuse de ce truc. Je suis en quelques sortes condamnée à me protéger si je veux contenir la maladie. En fait, moi, je n'ai plus de symptômes. Ca se manifeste sous la forme de ... non, je ne peux même pas le dire tellement c'est dégueulasse. A la longue, ça peut rendre stérile. C'est effrayant de penser que si je ne fais pas attention, je peux rendre stérile des femmes par l'intermédiaire de mes petits-copains."

J'avais peur. Et depuis que je te connais, je sais pourquoi le Destin m'a donné cette maladie.

"John. Tu as encore envie de moi ? Depuis le temps où je me refuse à toi, tu veux bien me conquérir ? Alors possède moi. Cette nuit, je serai tienne. Finalement, tu avais raison, il faut savoir se faire plaisir. Je vais m'offrir à toi. Tu ne veux réellement pas te protéger John ? Si j'ai confiance en toi ? Bien sûr. J'ai toujours eu confiance en toi. John, fonds toi en moi. Enfonce toi au plus profond de mon être. J'aime te sentir sur moi, me prendre. J'aime t'appartenir. Tu es venu si vite John. Mais 20 minutes, c'est bien. Que je m'en aille désormais ? Oui, je savais que tu ne voudrais plus de moi une fois que tu auras eu ce que tu convoitais. Non, je ne t'en veux pas. L'ennemi s'en va."

Tu apprendras plus tard, beaucoup trop tard, que les péchés se paient. Tous. Et que Dieu n'existe pas, mais ses Deux Ex Machina si. Dieu n'existe pas mais le monde est mathématique. Le monde est équation. Et je suis l'enigme qui te détruira. Le fléau que tu as semé partout, va te tuer. Une graine prendra forme et je serai derrière toi. La beauté de la situation, c'est que c'est toi-même qui te suicideras. Alors rendez-vous en Enfer.

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